Description
Ce dessin faisait partie d’un lot de 4 ou 5 autres, tous sur papier noir, en vente sur un stand tenu par deux adolescents qui ne surent rien me dire sur l’origine des œuvres récupérées par eux dans des affaires familiales, et dont ils étaient chargés de se débarrasser. Les dessins étaient remisés à l’arrière du stand, ce qui indiquait à mon avis que les deux vendeurs ne fondaient guère d’espoir sur le fait de pouvoir les écouler. J’en acquis trois ‒ deux de 50×65 cm et un plus petit, de 43×32 cm ‒ tandis qu’une connaissance qui m’accompagnait en prenait un ou deux autres. Je n’ai jamais rien trouvé sur l’auteur de ces dessins qui ont trait à une interprétation visionnaire de feux d’artifice (de 14 juillet ? On notera la cocarde tricolore en bas à gauche). Leur originalité illustre bien ce que l’on peut envisager sous le terme d’art brut, un art intime inspiré, produit en dehors de toute idée d’être exposé.
J’ai reproduit ce dessin dans la revue L’Or aux 13 îles n°2 en juin 2011, au sein d’un article, « Le royaume parallèle », qui traitait de ma collection dans l’état où elle se trouvait à cette date.