ART CONTEMPORAIN – ART SINGULIER – LITHOGRAPHIE
L’Atelier Véron est une galerie située au cœur du quartier de Montmartre, entourée d’ateliers d’artistes sculpteurs. Créée en 2018 par l’artiste Jacques Tenenhaus, elle défend une création contemporaine libre, souvent proche des champs des arts en marge.
Par ailleurs la galerie gère, aux côtés de Éric Mourlot, un important fond lithographique issu de l’imprimerie historique Mourlot (Giacometti, Calder, Picasso, Cocteau, Miró, Braque, Matisse, et tant d’autres).
EXPOSITIONS EN COURS
ARTISTES EN COURS
«Le côté organique de ses créatures, mi humaines mi animales, me renvoie à Gaudí. Les motifs géométriques répétés à Gustav Klimt. Les signes et symboles à l’art aborigène d’Australie. Le caractère onirique de l’ensemble à Leonora Carrington (…) Bien entendu, on est tenté d’analyser ses œuvres. Le serpent, l’ombre rougeoyante, les sexes proéminents, les regards doux, la maternité, etc.
Aditi Lago, elle, préfère éviter toute interprétation. Elle crée par nécessité, guidée par sa seule intuition. Elle exprime ce qui vient à elle, naturellement. Les êtres qui prennent vie dans ses œuvres sont des parties d’elle-même. Elle les accueille avec bienveillance, sans jugement. Que nous les appelions « monstres » ou « démons » lui importe peu. Elle les perçoit autrement, comme faisant partie d’un Tout. Chaque œuvre d’Aditi Lago raconte une histoire. Une histoire teintée de blanc pour la pureté et de noir pour le néant. Son rouge est-il celui de la passion, de la sensualité, du désir, de la colère, de l’animalité ? Nous ne le saurons jamais. Et c’est tout aussi bien ainsi. Laissez-vous séduire par la poésie, l’univers énigmatique et les êtres hybrides d’Aditi Lago.
Une artiste à la sincérité et à la sensibilité désarmante. »
– Extrait d’un texte de Julie Opstaele, Ma petite histoire de l’art
«Signori est donc d’abord un peintre-peintre, qui maîtrise matière, couleur et composition, qui maîtrise aussi son émotion et les processus d’apparition de l’évidence. C’est cette démarche savante, rigoureuse, lucide, référencée, nourrie d’une grande connaissance de l’art d’aujourd’hui, qui lui permet de retrouver un art de la spontanéité joyeuse, un art « primal » immédiatement appréhensible par chacun, quelle que soit sa « culture » artistique.
Il est significatif, à cet égard, qu’il ait attiré l’attention de la Galerie Susi Brunner à Zurich, galerie de renom international, qui ne propose que des classiques de l’Art Brut. Cette exception mérite donc d’être soulignée puisqu’avec elle se fait une jonction entre la création compulsive, inconsciente, obsessionnelle, pathologique, brute de décoffrage, légitimée par Jean Dubuffet, et une création de nature absolument opposée, mais qui pénètre ce même lieu de l’âme qui nous intéresse, qui perce et révèle le même mystère. Jean Dubuffet était aussi « peintre en soi » et c’est bien cela qui l’a amené à considérer ces expressions natives, « non peintes », comme sujet de peinture, comme ce vers quoi aller en peinture : cette humanité qui nourrit la création plastique et sans laquelle cette création n’aurait guère d’objet… Cette même humanité, qu’Alain Signori trouve dans des matériaux humanisés par l’usage, et qui donne sens et profondeur à son « savoir-peindre ». »
– Extrait d’un texte de Pierre Souchaud, Artension, Décembre 2003